Dans l'océan d'informations que l'on peut trouver sur les bienfaits de la nature en général et du jardin en particulier, j'ai retenu celles qui m'avait le plus interpelée et jalonnent mon parcours.

Des liens renvoient vers des informations plus complètes.

J'ai pris conscience de l'impact du jardin et du jardinage sur la santé, sur l'état émotionnel, en étant moi-même confrontée à des situations douloureuses : un état de méconnaissance de soi, une forme de dépression post divorce, le choc dû à une suite de maladies et de décès dans ma famille proche...

Les éléments naturels, le vent, le soleil..., les parfums, les couleurs, le contact avec la terre, les plantes..., l'éveil des sens, l'observation des saisons, des cycles de vie propre à chaque plante, la découverte du fonctionnement de la nature, le développement de l'attention apportée au vivant, les plongées dans les catalogues de plantes, les recherches pour les associer au mieux... ont été parmi mes "soigneurs" les plus efficaces.

C'est cette année (2016), il y a seulement quelques semaines, que j'ai découvert que ce que je cherchais à promouvoir : le jardin de bien-être, le jardin guérisseur... était été expliqué et développé par l'hortithérapie (ci-dessous).

Définition  (extrait du blog de Mélanie Massonnet)

En 2008, la Canadian Horticultural Therapie Association a défini l'hortithérapie (HT) comme suit : «La discipline qui emploie des activités horticoles, et d'autres activités connexes, afin de permettre aux personnes de participer à leur propre processus de guérison. Elle est plus correctement administrée par des professionnels tels que les hortithérapeutes mais peut être pratiquée de façon informelle par beaucoup d'autres personnes». C'est une définition qui décrit correctement l'hortithérapie mais qui n'est pas très inspirante pour moi, peut-être un peu trop cérébrale.

Voici une définition qui me convient mieux : C'est une thérapie qui se vit dans l'action et non par des interventions psychothérapeutiques. Les actions extérieures (semer, planter, arroser, etc.) ainsi que les actions intérieures (observer, ressentir, s’imprégner du jardin, etc.) sont autant de moyens d'amener l’individu vers le mieux-être et une vie satisfaisante.

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L'hortithérapie fait partie de ma démarche de paysagiste, non parce que j'ai suivi une formation, mais parce que c'est le résultat de mon expérience personnelle.

Pour ma part, je ne suis pas à l'aise avec les concepts très intellectualisés. Au jardin, comme dans ma vie, je laisse une grande part à mon intuition...