A travers quelques textes et vidéos sur ma chaîne "Jardins guérisseurs et sacrés", j'espère transmettre ma sensibilité et ma vision holistique de ce que pourrait être le jardin, et de qui nous pourrions être, dans un futur radieux, dans une civilisation qui aurait quitté le monde de la dualité et reconnecté la nature, le sacré, l'équilibre féminin-masculin, l'harmonie... Le jardin de la nouvelle conscience, le jardin dans la 5e dimension.

Je serais ravie de répondre à vos questions dans une prochaine vidéos ou d'échanger en direct dans un live.

(La publication la plus récente est la première ci-dessous.)



La rose, symbole de l'amour.

Je vous invite à poser un nouveau regard sur les pratiques humaines qui cherchent à contrôler et à modifier cette plante emblématique.

Je propose une autre façon de faire pour rendre sa liberté à la rose. L'idée n'est pas de porter un jugement sur ces pratiques, ni de ressentir un quelconque sentiment de culpabilité, mais plutôt, si ce que je dis sonne juste pour vous, d'avoir un nouvel objectif et de suivre un nouveau chemin.

Mars 2022



Une vision holistique

Il est possible de chercher toutes les qualités d'une plante : alimentaires, médicinales, ornementale, utile pour amender, aérer, décompacter... le sol, utile pour la biodiversité, complémentaire d'une autre...

Je suis persuadée que chaque plante, même la plus insignifiante, a de multiples qualités pour le milieu dans lequel elle vit, et pour les humains.

 

Il est aussi possible de lâcher la notion d' « utilité ».

De concevoir qu'une plante peut juste exister, point.

Qu'elle n'a rien à prouver pour avoir le droit de vivre.

Et l'accepter sans savoir à quoi elle sert.

L'accepter là, alors que, peut-être, elle n'a aucune utilité pour l'être humain.

 

Ressentez-vous le soulagement que cette pensée fait naître ?

 

Cultiver cette pensée, c'est s'autoriser, parfois, à vivre sans conditions préalables.

 

Ne servir à rien, pour mieux servir le tout...



2021, il est temps de dire tchao à notre vieille civilisation...

Questions et affirmations récurrentes :

"Quand faut-il tailler les hortensias ?"...

"Comment faut-il tailler les rosiers, les fruitiers...?"

"ça leur fait du bien, il a mieux fleuri l'année suivante"...

Il est temps d'ouvrir les yeux sur la façon de considérer le monde végétal proche de nous.

 

J'aborde aussi comment le développement personnel m'a été indispensable pour gérer les émotions liées à la maltraitance du végétal.

 

...et d'entrer dans une nouvelle conscience, une nouvelle civilisation



Ce chêne n'a pas été étêté, comme beaucoup qui sont repartis en têtard. Il lui manque toutefois des basses branches charpentières.

A propos de la taille...

Un des points qui m'interpelle le plus, c'est la taille. Des arbres, des arbustes, des vivaces, des graminées...

Dans la démarche éco-conceptrice et éco-consciente, les interventions de taille sont réduites car chaque plante est choisie en fonction de l'espace qu'elle va occuper. 

 

Questions et affirmations récurrentes :

"Quand faut-il tailler les hortensias ?" Mais pourquoi faudrait-il tailler les hortensias ? Ils n'ont aucunement besoin de nous pour fleurir d'une année sur l'autre. Ils sont trop grands ? Alors celui qui les a plantés n'a pas anticipé. Pour faire un parallèle, choisit-on un Saint-Bernard comme animal de compagnie quand on roule en Mini ?

Mea culpa, c'est une erreur que je fais aussi, encore, parfois, car il est très difficile d'obtenir des informations fiables sur les dimensions des végétaux à maturité... Dans notre douce Bretagne, où certaines plantes poussent poussent poussent... bien au-dela de ce qui était attendu. Alors, faisons simplement au mieux ! En recherchant des infos, en observant le sol et les plantes environnantes, nous positionnons chaque plante avec l'objectif qu'elle puisse s'épanouir.

 

"Ça leur fait du bien"... Certaines plantes repartent bien après une cépée, d'autres ne s'en remettent pas. Généralement, un arbuste sévèrement taillé repousse en nombreuses branches verticales. Il perd ainsi sa structure originelle, la beauté d'une succession d'axes de pousse qui lui est propre. Et n'oublions pas que chaque branche coupée est une porte d'entrée pour les maladies.

 

"Il a mieux fleuri l'année suivante". Effectivement, c'est un réflexe pour la survie de l'espèce : "Je fais plein de graines, donc de fleurs, pour avoir plein de "bébés"." Même chose pour les vivaces : lorsqu'elles sont taillées pour obtenir une nouvelle floraison, leur objectif est également la production de nouvelles graines, leur production ayant été condamnée par la coupe des fleurs fanées.

 

Comprendre comment une plante vit et grandit permet de créer des jardins beaucoup plus harmonieux. On y ressent le respect, le soin apporté, la douceur.

 

Texte écrit en 2018



Le jardin sans taille

Connaissez-vous Idéfix ? Enfant, j'ai lu la collection des Astérix chez mon grand père.

Je crois que ça laisse des traces...

 

Mis à part lorsque l'on souhaite produire du bois (osier, broyat pour paillage, fabrication d'aménagement "maison", bois de chauffe...), la taille devrait être inutile.

 

Article écrit pour le n° 215 de novembre-décembre 2015 de la revue "Les 4 saisons du jardin bio"